Rassemblement pour Gaza
jeudi 26 septembre à 16H place du Panthéon
FO ESR relaie et fait sienne la position des sections FO ESR de Paris 1 et de Sorbonne Université, qui soutiennent l’appel au rassemblement jeudi 26 septembre à 16H place du Panthéon, appel émanant d’organisations syndicales étudiantes et de jeunesse de ces deux universités, pour faire cesser le massacre génocidaire à Gaza et stopper tous les soutiens au gouvernement israélien et à son armée.
En apportant son soutien inconditionnel à Israël, comme l’a fait Michel Barnier dans sa première interview télévisée le 22 septembre, le gouvernement français est en effet complice des massacres en cours à Gaza, qui s’étendent maintenant à la Cisjordanie et même au Liban.
L’exportation d’équipements militaires peut donc continuer, notamment à travers des ventes ou des coopérations avec les entreprises d’armement d’Israël.
Alors que la répression continue de s’abattre sur des collègues ou des étudiants qui expriment leur opinion à propos de la situation au Proche-Orient, comme c’est le cas pour des collègues à Toulouse ou à Paris ou pour des étudiants de Sciences Po à Paris, Reims et Menton, ou encore d’Aix-Marseille Université (voir à ce sujet le récent communiqué intersyndical de nombreuses organisations de l’ESR ici), il est d’autant plus nécessaire de réaffirmer nos positions syndicales à propos de Gaza.
Cette réaffirmation est confortée par les motions de très nombreux syndicats américains (au premier rang desquels l’UAW et ses 600 000 adhérents), par la motion du récent congrès de l’ensemble des syndicats britanniques, qui demande que le gouvernement britannique étende l'embargo sur les armes à destination d'Israël à toutes les armes et non à certaines d’entre elles, par la position des 383 syndicats venant de 178 pays, réunis au sein de l’Internationale de l’Éducation, qui ont adopté lors de leur congrès de cet été une résolution appelant au cessez-le-feu et à l’arrêt des livraisons d’armes vers Israël.
Nous continuerons de manifester aux côtés des étudiants, qui manifestent à Paris comme dans les universités du monde entier, pour exiger l’arrêt des livraisons d’armes à Israël, l’arrêt des bombardements, la levée du blocus et l’acheminement de l’aide humanitaire, jusqu’au cessez-le-feu.